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Tirage au sort : un système injuste

Dans les sociétés antiques, le tirage au sort fut une pratique répandue ; elle se fondait sur la pensée magique qui, derrière l’apparent hasard, croyait à un téléguidage des dieux. L’expression du tirage au sort n’était autre que la voix des divinités supérieures, incontestable. Alors que la modernité a désenchanté le monde, voilà que le tirage au sort se drape des vertus de l’égalité républicaine. Il serait la solution la plus démocratique pour assurer l’égalité des chances de nos étudiant.e.s. Désormais considérée comme légale, cette procédure fondamentalement injuste signe rien moins qu’une démission politique. Les étudiant.e.s accueilli.e.s dans des filières sélectives savent au moins qu’ils le sont parce que leur dossier a été examiné. Ce n’est pas le cas des victimes du tirage au sort qui souvent sont celles et ceux de nos étudiant.e.s les moins favorisé.e.s. C’est injuste. Nos formations sont aussi victimes de ce système, puisque le tirage au sort peut écarter des jeunes vraiment motivé.e.s. Notre université a toujours fait en sorte d’éviter le tirage au sort. Mais un moment arrive où nous ne pouvons plus décemment repousser les murs, multiplier les mètres carrés sans parler des postes d’enseignants. Les universités font le maximum. En recourant parfois, contraintes et forcées, au contingentement, suscitant l’incompréhension légitime des étudiant.e.s, elles cherchent à éviter le pire pédagogique. Pis-aller, encore, et toujours !
L’Université, et ses étudiants, méritent un autre système, plus exigeant peut-être, mais plus juste. La nouvelle ministre de l’enseignement supérieur, présidente d’une grande université, ne peut que nous comprendre. J’ai confiance qu’elle saura oser.

Michel Deneken,
président de l'Université de Strasbourg

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Entre l'Union européenne et la France, c'est « Je t'aime, moi non plus »

Le Parlement européen, à Strasbourg.

Plus que jamais, l’Union européenne (UE) a été au cœur des débats de la présidentielle passée. Entre euroscepticisme, volonté de refonte ou désir de plus grande collaboration, au-delà de leurs programmes, les candidats ont soulevé une véritable préoccupation populaire. Panorama des points de vue, à l'occasion du Mois de l'Europe.

Il n’y a pas de doute pour les médias français, cette année l’Europe a mobilisé tous les bords politiques et n’a laissé aucun candidat indifférent. Une des tendances fortes a été l’émergence d’un fort euroscepticisme, accentué par la concrétisation du Brexit. Pour Sylvain Schirman, professeur à l'Institut d'études politiques (IEP) de Strasbourg, cet euroscepticisme n’est pas nouveau et peut même être considéré comme une composante historique du rapport des Français à l’UE.
« Sans remonter dans les années 1950 et 1960 et aux rapports difficiles de la France avec la construction de l’UE, il y a eu beaucoup de difficultés françaises par rapport à l’Europe au début des années 1990. Il faut se souvenir par exemple que le traité de Maastricht a été ratifié de justesse en France, 51 % ont été pour, 49% contre. Par la suite, la France a rejeté le traité constitutionnel de 2005. Ainsi, il y a eu toute une série de résultats eurosceptiques en France par rapport à la construction européenne. Cet euroscepticisme est quelque chose de latent sur le dernier quart de siècle. »
Qu’il s’agisse de la place de la France dans la mondialisation, de la question de l’immigration ou des délocalisations, l’Europe reste un acteur qu’aucun futur président ne peut ignorer. Pour l’ancien directeur de Sciences Po Strasbourg, « on ne peut pas faire abstraction de l’Europe, qui détient au moins une partie de la solution ; ne serait-ce que par les compétences de la Commission dans un certain nombre de domaines : économique, migratoire ».
Mais blâmer l’Europe pour toutes les difficultés n’est pas non plus une solution, comme le fait remarquer Francis Kern, professeur en sciences économiques. Pour lui, l’euroscepticisme s’explique aussi par cette tendance à chercher un bouc émissaire. « Lorsqu’ils sont confrontés à un problème, les hommes politiques ont souvent tendance à accuser Bruxelles. Or il ne faut pas oublier que toutes les mesures prises et décidées à Bruxelles l’ont été avec l’accord des gouvernements. Nous ne sommes pas dans un système fédéral et ce sont toujours les gouvernements qui ont le dernier mot. »

Une défiance populaire dans toute l’Europe

« Franchement, nous avons été nombreux à être extrêmement surpris par le Brexit. L’article 50, dont le but est de permettre la sortie, a été rédigé alors que personne n’envisageait qu’on pourrait vouloir s’en servir. » Frédérique Berrod, professeure de droit à Sciences Po Strasbourg, voit le départ de la Grande-Bretagne comme un précédent dans l’histoire européenne qui a fortement marqué le climat politique dans le reste de l’Europe. La France n’est pas la seule à s’interroger sur son appartenance à l’Union européenne.
« Il ne faut pas oublier les autres élections européennes, rappelle Sylvain Schirman. Il y a eu la montée fulgurante du FPÖ (extrême-droite) en Autriche et la place proéminente du parti d’extrême droite aux législatives des Pays-Bas. »
Le peuple français ne pense donc pas en vase clos. Comme ses voisins, il témoigne d’inquiétudes et d’interrogations grandissantes dans tous les pays de l’Union. Des interrogations que les chercheurs jugent « légitimes » dans le climat actuel.

Vers un autre « logiciel » pour l’Europe ?

L’année 2017 a également une saveur particulière pour l’Union européenne, qui fête ses soixante-ans. Une Europe plus mûre donc, mais qui « ne peut pas continuer dans la seule logique du marché unique », selon Francis Kern. Pour l’économiste, l’exemple de la Grèce a montré les limites du système européen tel qu’il est pensé aujourd’hui. Sans pour autant être dans une impasse : une proposition faite par Thomas Piketty et Benoit Hamon a retenu son attention. « Il faut un traité qui permette de créer un fonctionnement démocratique de la zone euro. Ils proposent de créer une assemblée de la zone euro qui permettrait qu’il y ait des débats démocratiques et des votes avant de prendre des décisions comme celles qui ont concerné la Grèce. »
Même constat chez Sylvain Schirman, vouloir sortir de l’Europe est illusoire, mais ce constat ne veut pas dire qu’il n’est pas nécessaire de changer les institutions. « La poursuite du projet européen sur ses bases actuelles devrait être réinterrogée et notamment dans sa dimension sociale, de protection, de défense. Il faudrait peut être voir comment repenser le logiciel actuel. »

Léa Fizzala

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Le lifting du Patio et de l’Institut de physiologie et de chimie biologique (IPCB)

Les travaux concernent l’amélioration des performances énergétiques de l'IPCB.

Ces deux bâtiments, situés au cœur du campus Esplanade et construits au milieu des années 1960, vont bénéficier d’un lifting, notamment motivé par la nécessaire rénovation énergétique. Ces projets s'inscrivent dans le cadre de l'Opération campus.

Les travaux ont déjà commencé à l’Institut de physiologie et de chimie biologique (IPCB). Ce bâtiment, utilisé par la Faculté des sciences de la vie et adossé à la plateforme de biologie, abritait un amphithéâtre, des salles de cours et de travaux pratiques, ainsi que des équipes de laboratoires du CNRS et de l’université.
Les travaux concernent en tout premier lieu l’amélioration des performances énergétiques du bâtiment : orienté plein sud et doté de fenêtres vétustes, celui-ci faisait en effet subir à ses occupants de fortes variations de températures. Toutes les fenêtres seront donc changées pour des doubles-vitrages, une isolation complète du bâtiment sera mise en place et une résille métallique sera installée en avant de la façade sud pour « briser » l’apport calorifique du soleil, sans occulter la vue. Elle améliorera également l’esthétique du bâtiment.
Le chantier est également l’occasion de restructurer l’utilisation du bâtiment, en regroupant des salles de travaux pratiques (TP) de la Faculté des sciences de la vie, formant un ensemble cohérent avec la plateforme. Dans les étages supérieurs seront regroupées toues les équipes du laboratoire de génétique (dirigé par Ivan Tarrassov) qui étaient dispersées entre le bâtiment de botanique, en partie à l’IPCB.
En relocalisant les salles de cours (préfabriqués) et les équipes de recherche en botanique, et profitant de la fin des TP, les gros travaux de démolition s’effectuent dans un bâtiment vide, ce qui facilite le travail de tous.
Le montant des investissements s’élève à 8,8 millions d’euros, financés à 100 % par l’État (Opération campus).

Valoriser l’accueil et rénover la salle de répétition du Patio

C’est aussi une rénovation énergétique et une restructuration dont doivent bénéficier les bâtiments du Patio, qui ferment le campus le long de la rue de Rome. Ce bâtiment emblématique du campus Esplanade, conçu par Pierre Vivien, a été mis en service en 1965 et souffre d’une absence complète d’isolation thermique. Toutes les fenêtres et huisseries, non étanches, seront changées, et la distribution thermique rénovée. Des brises solaires seront placées sur les façades concernées, pour réduire les apports de chaleur.
Des travaux d’isolation de toiture seront également engagés afin de limiter les surchauffes estivales pour les pièces des derniers étages.
Le Patio abrite à la fois des locaux d’enseignement (Faculté des langues, Faculté des sciences sociales), des services (Vie universitaire, Direction des enseignements et de la scolarité, Service universitaire d’action sociale), ainsi qu’une cafétéria du Crous, localisée dans un ancien vestiaire, et une salle de répétition, non conforme, utilisée par les disciplines artistiques et des associations.
La restructuration consistera notamment à créer un nouvel accueil, plus visible et plus fonctionnel, à reconstruire le bâtiment table-ronde pour y installer une nouvelle salle de répétition de surface similaire à la future salle de spectacle Paul-Colomb, ainsi qu’une nouvelle cafétéria agréable ouvrant un accès sur le jardin intérieur, qui sera lui aussi repensé (et replanté si besoin).
À cela s’ajouteront la création de cinq salles d’enseignement supplémentaires et un rafraîchissement des façades. Ces interventions devront se faire dans le respect du bâtiment, qui présente une architecture caractéristique du mouvement moderne. Bien que vétuste aujourd’hui, il a été construit à partir de matériaux nobles.
L’important chantier de près de 15 millions d’euros (financement État/Opération campus) doit démarrer au cours de l’été 2018 et se poursuivre jusqu’en 2020. Le planning précis des travaux sera mis en œuvre avec les différents utilisateurs pour réduire au mieux les nuisances.

Les personnels informés de l'évolution des chantiers

Des réunions sont organisées régulièrement à l'initiative d'Yves Larmet, vice-président Patrimoine. Destinées à l'ensemble des personnels, elles visent à présenter l'état d'avancement des projets de l'Opération campus, leur planning et l'organisation des chantiers et de la vie quotidienne pendant les chantiers. La dernière en date, concernant le Studium, a eu lieu jeudi 18 mai.
Deux prochaines réunions auront lieu : jeudi 8 juin, concernant les opérations d'extension de l'Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (Isis) et de réalisation d'un Insectarium en extension de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC), puis, lundi 19 juin, concernant la réalisation d'une nouvelle Maison des personnels. Ces réunions se déroulent de 13 à 14 h pour permettre au mieux la participation de tous. Le lieu sera communiqué ultérieurement par courriel à tous les personnels.

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Au boulot à vélo : l'Unistra dans les starting blocks !

Du 19 juin au 2 juillet, l'Université de Strasbourg participe à la 8e édition du défi Au Boulot à vélo. Les inscriptions seront ouvertes à partir du 6 juin !

En 2016, l’Unistra participait pour la première fois au défi organisé par l'Eurométropole de Strasbourg et l’association CADR67. Cette année, forts de l’association avec le CNRS, nous pourrons faire encore plus de kilomètres à vélo pour tenter de remporter le 1er prix dans la catégorie Secteur public – Plus de 500 salariés.
Tous les kilomètres parcourus à vélo entre le domicile et le lieu de travail sont comptés, ainsi que les déplacements professionnels sur le campus (à vélo bien sûr). Le système de comptabilisation est simplifié par rapport à 2016. Il y aura également deux prix spéciaux : le concours de selfies et le trophée du pédalier d’or.
L’année dernière, nous étions plus de 200 participants. Nous avons roulé par esprit de jeu, par habitude, par amour du vélo, pour la santé, pour réduire la pollution de l’air et les émissions de gaz à effets de serre… Autant de bonnes raisons de participer cette année aussi !
Pour vous aider à préparer le défi, CADR67 et VéloStation organisent plusieurs ateliers de réparation de vélo, entre 11 h et 14 h 30 :
- le 1er juin : devant le centre commercial Rivetoile, parc de l’Étoile ;
- le 8 juin : sur le parking du restaurant d’entreprise de l’Eurométropole, plaine des Bouchers ;
- le 13 juin : sur le parvis du pôle API, à Illkirch ;
- le 15 juin : sur le parking de la Chambre régionale d’agriculture, devant l’Espace européen de l’entreprise, à Schiltigheim.
Le concours de selfies n’est pas encore ouvert, mais l'université, à travers Clarisse Pham, chargée de mission Développement durable, est à la recherche de cyclistes voulant bien poser avec leur vélo pour illustrer une  campagne de communication interne autour du défi. Si vous voulez poser (seul ou à plusieurs), contactez Clarisse Pham par courriel, elle viendra faire votre portrait de véloptimiste sur votre lieu de travail.

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Le Louvre entre à la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU)

Jean-Luc Martinez, président-directeur du Louvre ; Michel Deneken, président de l'Université de Strasbourg, Sophie Béjean, rectrice de l'académie de Strasbourg et Alain Colas, administrateur de la BNU.

Vendredi 12 mai, la Bibliothèque nationale universitaire (BNU) et l’Université de Strasbourg ont officiellement réceptionné 274 objets conservés jusqu’ici au Musée du Louvre. En dépôt dans les réserves visitables de la BNU, ces pièces archéologiques seront de précieux objets d’études pour les étudiants de l’université et leurs enseignants.

Ces objets archéologiques n'arrivent pas là par hasard : ils sont le fruit d'une coopération qui s'engage entre le Musée du Louvre, la BNU et l'Université de Strasbourg, suite à l'exposition Ana Ziqquratim, consacrée aux temples de Mésopotamie, qui s'est déroulée l'an dernier. Ces objets seront visibles dans la première salle des réserves visitables, accessibles lors des visites commentées organisées régulièrement. Ils évoquent quelques-unes des grandes étapes de l’histoire anatolienne, l’âge du bronze ancien et moyen, l’époque hittite et l’âge du fer avec les phrygiens et la ville de culture grecque de Samsun. Régulièrement renouvelé, ce dépôt suivra le programme des enseignements dispensés à l’Unistra.
Michel Deneken, président de l'Université de Strasbourg, Jean-Luc Martinez, président-directeur du Louvre et Alain Colas, administrateur de la BNU, ont signé à cette occasion une convention de partenariat.

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Le bâtiment Descartes a cinquante ans

Le bâtiment Descartes lors de sa construction, au milieu des années 1960.

Construit au milieu des années 1960, le bâtiment situé au 5-7 rue Descartes, à l’entrée du campus Esplanade côté Krutenau, a 50 ans cette année.

Les équipes de l’École et observatoire des sciences de la Terre (Eost) et l’UFR de mathématique et informatique qui y sont accueillies célèbrent cet anniversaire ce vendredi 19 mai. La journée est rythmée par une exposition, des conférences dédiées à l’histoire de ces disciplines, plusieurs expositions de photos et d’ouvrages et à une visite du pilier de sismologie.

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Langage visuel : encore des nouveautés dans la boîte à outils

Des outils pour vous aider à créer les supports usuels pour les différents événements que vous organisez ou auxquels vous participez ont récemment été mis à disposition : affiches A3 et invitations imprimées A5 pour annoncer l’événement, badges et chevalets pour identifier les participants.

Affiches

Les modèles d'affiches, tout comme les autres modèles présentés ici, constituent une aide à l'utilisation du langage visuel et à l'intégration des signatures des entités et de leurs partenaires. Pour choisir votre modèle, commencez par identifier qui communique : est-ce l’université en tant que telle, une seule ou plusieurs de ses entités, avec ou sans partenaires ? Chaque fichier InDesign contient des variantes pour les contenus de la vie universitaires et du savoir. Il s’agit d’exemples librement appropriables.

Invitations imprimées

Ici aussi, pour choisir votre modèle, il faut commencer par identifier qui organise l’événement.
Si l'Université de Strasbourg ou une de ses entités organisent l’événement, leurs signatures apparaissent  en encadrés sur le recto, les logotypes des partenaires figurant sur le verso.
Si l’université est l’organisateur principal mais pas le seul, les co-organisateurs sont mentionnés en toutes lettres sur le recto, accompagnés de leur logotype. Si l’université n’est pas l'organisateur principal, les logotypes des co-organisateurs sont apposés sur le recto, sans mention en toutes lettres. Dans les deux cas, Sur le verso figureront les logotypes des partenaires secondaires.
Il existe des variantes de mise en page du recto qui s’adaptent à la longueur du titre de l'événement et au format de l'image. Prochainement, vous pourrez générer les invitations électroniques qui auront ce même format via un outil en ligne, en cours de finalisation.

Badges et chevalets

Avec les modèles disponibles, vous pouvez facilement préparer badges et chevalets pour vos colloque, journées d’études ou autres rencontres. Les deux modèles sont prévus pour une impression sur un format A4. La page des badges positionnée en portrait comprend dix unités, matérialisées par des repères de coupe. Pour le chevalet, la page en paysage est pliée dans le sens de la longueur. L’image-signature de l'entité de rattachement peut être intégrée dans ces modèles pour les personnes internes à l'université. Pour les personnes extérieures à l'université on n’utilisera pas des encadrés, propres à l'Université de Strasbourg. Un modèle au format Word avec publipostage sera prochainement disponible.

  • Beaucoup de réponses aux questions que vous vous posez sont déjà dans la boîte à outils

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Modèles de carte de visite et de chevalet.

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Douze projets d'excellence pour la formation retenus en 2017

La commission ad-hoc Idex de la Commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU), élargie aux représentants des collegium, s’est réunie fin mars pour présélectionner une première vague de projets, parmi 26 présélectionnés. Issus de deux catégories – Stratégie et Innovations pédagogiques s’appuyant sur le numérique – ils peuvent être mis en œuvre dès maintenant.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son Initiative d’excellence (Idex), l’Université de Strasbourg veut, à travers ces deux catégories d’appel, renforcer l’excellence de ses formations en soutenant les nouvelles initiatives proposées par les équipes pédagogiques en vue de la prochaine offre de formation (2018-2022).
Parmi les 26 projets éligibles, six ont été retenus dans chaque catégorie : ceux de la catégorie Stratégie visent à expérimenter sur le thème de l’interdisciplinarité et/ou de l’internationalisation ; ceux de la catégorie Innovations pédagogiques s’appuient sur le numérique, impliquant notamment des investissements importants. Ces projets, d’une durée d’un à deux ans, pourront être mis en œuvre dès aujourd’hui et jusqu’à juin 2019.
Une enveloppe de 450 000 € est dédiée à cette vague d’appels à projets, lancée en novembre 2016.
La commission s’accorde quelques semaines supplémentaires pour étudier plus avant les projets de la catégorie Stratégie relevant des collegium Éducation et formation, Sciences humaines et sociales ainsi que le projet du collegium Sciences pour la catégorie Innovations pédagogiques s’appuyant sur le numérique.

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Fixes, animées, les images au centre d'un colloque interdisciplinaire

Les 1er et 2 juin 2017, l'Université de Strasbourg organise un colloque interdisciplinaire dédié au thème « Images ». Cet événement scientifique public est proposé à la fois aux chercheurs et aux citoyens, et vise à illustrer l’importance du dialogue entre tous les savoirs.

Journaux télévisés, publicité, mémoire de moment de vie, selfies, Internet… Les images occupent une place centrale dans nos vies. Qu’elles soient fixes ou animées, elles sont utilisées comme support de représentation et de compréhension du monde.
Dans le milieu de la recherche universitaire, l’image est présente dans toutes les disciplines : objet propre de recherche, élément mobilisable pour valider une hypothèse, représentation simplifiée d’une réalité complexe… Cette variété de statuts, d’usages, de production et d’analyse est envisagée dans sa globalité par une approche interdisciplinaire.
Que nous disent les images ? Comment les interpréter ? Quel rapport ont-elles avec la réalité ? Quel sens, quelle utilisation et quelle importance les images ont-elles dans la recherche, quelle que soit la discipline ?
Durant deux jours, l’ensemble des notions véhiculées par l’objet « images » seront présentées, discutées et analysées de manière critique par des chercheurs issus de tous les champs du savoir.
L’objectif est de susciter l’échange entre les participants, membres de la communauté strasbourgeoise ou citoyens, et de favoriser l’émergence de nouveaux projets de recherche interdisciplinaires.
Le programme s’articulera autour de trois intervenants extérieurs prestigieux, et surtout une quarantaine de courtes interventions (8 minutes) des enseignants-chercheurs, chercheurs et doctorants issus d’un grand nombre de disciplines des unités de recherche du périmètre de l’Université de Strasbourg. Une table-ronde sur le thème « Images : preuve, transmission, éthique » permettra également de susciter le débat.